Encadré par Matthias armengaud ; Philippe rahm
Avec Alice Verbrigghe
Montreuil (93), France
3ème année - 2023 - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles (78)
La Percée des Sports
Montreuil, ville cosmopolite par excellence, est un lieu où se croisent de nombreuses cultures et croyances.
Dans cet esprit, nous avons exploré comment le sport peut entrer en résonance avec des pratiques spirituelles, notamment à travers les arts martiaux. Ces derniers puisent leur sens dans le Zendō, les temples japonais initialement conçus comme des espaces sacrés, ce qui en fait une pierre angulaire symbolique de leur pratique. Ce projet propose une réinterprétation de ce modèle architectural, adaptée au contexte urbain et social de Montreuil.
Dans cet esprit, nous avons exploré comment le sport peut entrer en résonance avec des pratiques spirituelles, notamment à travers les arts martiaux. Ces derniers puisent leur sens dans le Zendō, les temples japonais initialement conçus comme des espaces sacrés, ce qui en fait une pierre angulaire symbolique de leur pratique. Ce projet propose une réinterprétation de ce modèle architectural, adaptée au contexte urbain et social de Montreuil.
Le complexe sportif s’inscrit dans une logique de « jardin dans la ville », en écho au projet du « Grand Chemin ».
Le « Grand Chemin », réunissant neuf communes dont Montreuil, vise à transformer les axes routiers en voies vertes dédiées aux mobilités douces. La rue de Paris, actuellement marquée par une forte pollution sonore et environnementale, constitue une rupture avec cet espace vert envisagé. En implantant le bâtiment à la lisière sud du site, nous avons créé un point de transition entre la ville et le jardin. Un passage traversant le rez-de-chaussée relie ces deux espaces, estompant la frontière entre intérieur et extérieur.
Le « Grand Chemin », réunissant neuf communes dont Montreuil, vise à transformer les axes routiers en voies vertes dédiées aux mobilités douces. La rue de Paris, actuellement marquée par une forte pollution sonore et environnementale, constitue une rupture avec cet espace vert envisagé. En implantant le bâtiment à la lisière sud du site, nous avons créé un point de transition entre la ville et le jardin. Un passage traversant le rez-de-chaussée relie ces deux espaces, estompant la frontière entre intérieur et extérieur.
Les temples japonais, avec leurs structures en bois et leurs charpentes imposantes, offrent des espaces aérés où le sacré coexiste avec la circulation.
Notre projet s’inspire de cette typologie en intégrant les flux de circulation dans des poutres en treillis situées au premier étage. Ce dispositif libère l’espace au sol, permettant une ouverture généreuse et fluide.
Notre projet s’inspire de cette typologie en intégrant les flux de circulation dans des poutres en treillis situées au premier étage. Ce dispositif libère l’espace au sol, permettant une ouverture généreuse et fluide.
Au cœur de ce passage, le dojo constitue le noyau symbolique et fonctionnel du projet.
Enveloppé dans une structure légère et translucide, il est légèrement surélevé par rapport au niveau piétonnier, affirmant ainsi sa centralité. Tel une scène, il théâtralise la pratique sportive tout en étant protégé par une infrastructure pérenne.
Enveloppé dans une structure légère et translucide, il est légèrement surélevé par rapport au niveau piétonnier, affirmant ainsi sa centralité. Tel une scène, il théâtralise la pratique sportive tout en étant protégé par une infrastructure pérenne.










